CHAPITRE (2): RESULTAT REVOLUTIONNAIRE
Par Riadh Sidaoui
Dans le résultat révolutionnaire, la révolution algérienne s'est, essentiellement, caractérisée par le recours massif à la violence.[1]
2.1. L'USAGE MASSIF DE LA VIOLENCE /FORCES ARMEES ET LE "DJIHAD"[2]
La révolution algérienne a été marquée par une violence externe et interne. La première était utilisée contre le colonisateur sous la forme de "Djihad", alors que la deuxième était une déchirure interne qui a coupé sauvagement les rangs du mouvement national.
2.1.1. LA VIOLENCE EXTERNE
Le facteur religieux distingue la révolution algérienne des autres révolutions contemporaines.
En effet, la lutte de libération nationale est un "Djihad"[3]. A travers ce concept, le "Fiqh islami" (la pensée islamique) a divisé le monde en deux parties opposées, d'une part "Dar el-harb " (Terre de la guerre) et "dar el-Islam" (Terre de l'islam). Pour les musulmans, c'est une guerre qu'on mène contre les autres et contre soi‑même, contre l'ennemi extérieur, mais aussi contre l'ennemi intérieur, c'est‑à‑dire ses propres imperfections et ses faiblesses.[4] “Le Djihad” réduit à l'essentiel “est tout simplement une manifestation dynamique d'auto‑défense pour la préservation ou le recouvrement d'un patrimoine de valeurs supérieures et indispensables à l'individu et à la cité. Il est aussi la volonté de se parfaire continuellement dans tous les domaines”[5]. Abbas Ferhat[6] confirme la dimension religieuse de la révolution " Sans l'islam, les musulmans ne se seraient pas libérés du colonialisme. Si quelqu'un a des doutes à ce sujet, il lui suffit d'étudier la révolution algérienne, il ne pourra qu'être convaincu que c'était une révolution islamique qui s'est déclenchée au nom de l'islam, qui a triomphé grâce à lui..."[7]. Mohamed Lebjaoui défend la même idée en insistant sur le fait que "dans la lutte de libération, la plupart des paysans , membre de l'ALN, allait au combat et au sacrifice suprême, non pas au nom de Marx, d'Engels ou du socialisme, mais au non de l'islam et de la nation algérienne"[8]. C'est également le point de vue de Monique Gadant qui dit "L'islam a joué pendant la guerre de libération un rôle en même temps offensif contre le colonialisme, et déjà régulateur de l'ordre social"[9]
Le "Djihad" est enfin, et malgré sa légitimité religieuse, un acte de violence, et par violence, nous entendons la négation radicale de l'ordre établi. la révolution se manifeste tout d'abord par la violence. Contrairement au réformisme, elle refuse tout compromis et se trouve ainsi acculée à la solution extrême de la rupture. La lutte armée de libération nationale menée en Algérie pendant plus de sept ans est dominée par la violence de l'affrontement entre le pouvoir colonial et les différentes couches de la Nation en armes[10].
Pour l'A.L.N., le colonisateur installé par la force ne peut‑être réduit que par la force. C'est ce qu'exprime Fanon, dont les analyses de la violence ont été inspirées de l'exemple algérien: “le colonialisme n'est pas une machine à penser, n'est pas un corps doué de raison. Il est la violence à l'état de nature et ne peut s'incliner que devant une plus grande violence”[11]. La violence du colonisé n'est qu'une réponse à cette première violence: "A la terreur politique et militaire que nous a imposée la colonisation, nous répondons par la guerre révolutionnaire car la pacification des "cœurs et des esprits" confiée en toute liberté à la soldatesque française s'est traduite en fait par l'extermination systématique de la population civile"[12].
Pour que cet "acte de violence" lutte contre "l'état de violence" colonial, le FLN ainsi que l'ALN ont choisi la tactique de la guerre de guérilla.
La guérilla est la "technique du pauvre" et elle a prouvé sa redoutable efficacité depuis la résistance espagnole à l’armée napoléonienne jusqu'à l'expérience des partisans chinois et vietnamiens. La lutte de libération nationale menée en Algérie le confirme. L'organe du FLN souligne à ce propos: “Avant, la supériorité de l'armement jouait un rôle déterminant dans la victoire. Aujourd’hui c’est les forces qui bénéficient du soutien des larges masse du peuple, même si ces forces disposent d'un potentiel militaire très réduit”.
“La situation en Algérie offre les caractéristiques d'une guerre révolutionnaire où le FLN jouit de l'appui immense du peuple algérien tout entier, et où le régime colonial ne subsiste plus que sous la forme d'une armée d'occupation isolée”.[13]
2.1.2. LA VIOLENCE INTERNE:
Bien que Tilly ne souligne que la cause de l'usage de la force armée des révolutionnaires, l'histoire, dans des exemples multiples, a montré que cette force est souvent utilisée en même temps contre l'adversaire externe et interne
Messali Hadj, père fondateur du militantisme populiste algérien, n'a pas compris l'instant historique du FLN. Il a voulu demeurer le leader absolu du mouvement national algérien. Il fonde immédiatement le MNA (mouvement national algérien), et déclenche quelques opérations militaires contre la France et plusieurs contre le FLN. Ce dernier réplique violemment. De ce fait, une déchirure interne coupa le mouvement national algérien . De son côté, la France exploita la situation et encouragea Messali HADJ.
Mais, le FLN et l'ALN réussiront à rassembler toute la population algérienne à leurs causes , ainsi que le soutien international, et finiront à réduire le MNA à une minorité sans aucune importance dans le mouvement national algérien. Messali s'est attaché à demeurer le chef unique de la révolution, tandis que les militants algériens ont décidé dès le début de la révolution qu'il n’y aurait qu'un seul chef: le peuple.
Cependant, le conflit interne, au sein même du FLN/ALN, était aussi atroce et la violence a régné longtemps. Rappelons-le que le FLN n'était pas un parti politique comme les autres, c'était plutôt un front qui rassemble tous ceux qui croient à l'insurrection militaire comme voie unique pour acquérir l'indépendance. Ce front était déchiré, souvent, à cause de facteurs multiples.
A cet égard, nous pouvons distinguer six facteurs du conflit:
- Conflit institutionnel: se situe entre les militaires de l'ALN et les politiciens du FLN. Dans le congrès de la Soummam, Abane Ramdane a tenté d'instaurer la primauté du politique sur le militaire, mais il échoua et fut assassiné par ses collègues du CCE. Plus tard l’état-major de l'ALN sera organisé sous le commandement de Boumèdienne et deviendra l’appareil le plus organisé, le plus solidaire et le plus compétent pour conquérir le pouvoir.
- Conflit régionaliste: C'est entre les officiers originaires de l'est et ceux de l'ouest. Etant donné que la région de l'Ouest n'a pas contribué aux opérations militaires dès le début de l'insurrection , les postes-clés étaient, souvent, dans la main des militants de l'Est. Le cas de Ben Bella (de l'Ouest) fait l'exception.
- Conflit ethnique: S'est manifesté entre les officiers arabes et les officiers berbères. Malgré la contribution massive des berbères, notamment les kabyles, dans la révolution et l’occupation des postes importants dans le FLN et l’ALN, ils perdirent toute influence après la victoire de la coalition Ben Bella-Boumèdienne.
- Conflit idéologique: Deux tendances idéologiques s'étaient confrontées au sein du FLN/ALN, les libéraux du GPRA et les socialistes de l’état-major avec Ben Bella.
- Conflit culturel: entre les arabophones arabisants et les francophones francisants, les premiers gagnèrent la bataille grâce au soutien du chef de L’état-major Boumèdienne.
- Conflit de générations: C'est entre les chefs historiques et les jeunes officiers de l'état-major. En 1962, se sont les jeunes (Les jeunes de l’état-major, Ben Bella...) qui ont gagné contre les vieux politiciens (Ben Khedda, Dahlab, Abbas, ...)
Enfin, nous pouvons constater l'existence d'un autre conflit entre les citadins et les paysans, mais qui ne durera pas après l'indépendance. Et pour synthétiser ces conflits, nous remarquons que ces conflits avaient eu lieu entre, d'un côté les militaires en majorité, paysans, arabophones, socialistes, de la région de l'Est, arabes et jeunes regroupé sous le commandement de Boumèdienne, et de l'autre côté les politiciens du GPRA, en majorité citadins, francophones, libéraux, avec beaucoup des kabyles et des vieux politiciens.
C'est le manque d'une idéologie claire, d'un consensus sur un programme politique, excepté la libération de l'Algérie, et la multiplicité et la diversité des origines sociales ou culturelles ainsi qu'ethniques qui ont conduit le FLN /ALN à vivre des conflits internes sanglants pendant la révolution et même dans les années de l'indépendance.
2.2. LA LIBERATION ET LE CONTROLE DE L'ETAT:
On peut poser comme loi que, plus la guerre est prolongée et intense, plus on aura une montée aux extrêmes dans le groupe dirigeant. Ce sont les plus intransigeants qui finiront par l'emporter et par imposer, au lendemain de la victoire, leur pouvoir et leurs vues. Inversement, plus l'indépendance sera facile à obtenir, plus sera probable l'accession au pouvoir d'équipes modérées.[14]
Jean Baechler ajoute que "la révolution est toujours le fait de l'élite; c'est en son sein que se fait la décision et c'est d'elle que sort le nouvel ordre. Selon le déroulement, elle est seule à intervenir ou bien le peuple... Par conséquent, seules les révolutions du type de "la vacance prolongée" ont une coloration populaire forte et peuvent donner l'illusion rétrospective que c'est le peuple qui a fait la révolution. Cela dit, la primauté de l'élite ne doit pas induire à négliger le rôle du peuple. En effet, la victoire ira finalement à la fraction de l'élite qui aura convaincu ou donné l'illusion au peuple qu'elle seule est capable de satisfaire ses revendications".[15]
C'est effectivement ce qui a eu lieu dans la révolution algérienne. L'élite radicale se manifeste dans l’état-major de l'ALN sous le commandement de Boumedienne. Cette élite a profité de la longue durée de la révolution (7ans) et de la brutalité de la guerre, ce qui a conduit souvent à la primauté des militaires sur les politiciens. Les premiers se présentent comme les héritiers légitimes de la révolution, puisque la révolution était une guerre armée , et uniquement eux qui ont pris les armes, donc c'est eux qui ont fait cette révolution et c'est à eux de contrôler le pouvoir et construire l'Etat indépendant.
Ils ont pu écarter les politiciens après un conflit interne sanglant en 1962, "In the struggle for power within the FLN in the summer of 1962, the army was the real victor. The politicians of the provisional goverment lost control of the army to the general-staff headed by Colonel Houari Boumediene, and it was through the backing of Boumedienne and his allies that Ben Bella was brought to power as independent
Finalement, l'armée a pris le pouvoir, partagé au début avec Ben Bella (1962/1965), et monopolisé après son coup-d'état le 19 juin 1965. Désormais, elle maintiendra ce pouvoir et le gardera avec toutes ses forces jusqu'à nos jours.
En ce qui concerne le modèle Tillien et sa dernière phase qui est l'accès au pouvoir, nous pouvons dans ce contexte affirmer un résultat révolutionnaire à travers la libération du pays et la destruction de l'ancien régime colonial) et la conquête du pouvoir par les antagonistes.
Cette élite militaire avait toujours une élite intellectuelle derrière elle , justifiant ses actes et théorisant sa politique, parmi elle le politologue Algérien Slimane Chikh, qui valorise les militaires, en disant "la mutation socio‑économique constitue la réalisation concrète du projet révolutionnaire et affecte les différents niveaux de la structure socio-économique: les rapports de production, la nature de l'Etat et l'idéologie dominante. C'est en effet, par ces résultats que se mesure “l'effectivité” de l'entreprise révolutionnaire; mais cela suppose cette dernière, non seulement triomphante, mais également achevée. Or la révolution ne connaît pas de fin; celle-ci demeure toujours fixée à l'horizon. Chaque phase du processus révolutionnaire ne s'éclaire qu'à travers la phase qui lui succède. Dans le cas qui nous occupe, la phase de la lutte armée menée en Algérie n'acquiert sa véritable signification qu'à la lumière des prolongements qu'elle aura eu après l'indépendance. Or celle‑ci à elle seule ne suffit pas pour déterminer le caractère révolutionnaire du mouvement de libération nationale. Ce qui détermine ce caractère, c'est le sens donné à la restructuration opérée après la phase de destruction et à la nouvelle redistribution des fonctions sociales"[18]. Or, le problème de la révolution algérienne se manifeste par l'absence d'une idéologie cohérente, ce qui explique les conflits internes et probablement la crise actuelle.
2.3. UNE REVOLUTION SANS IDEOLOGIE:
Jean Baechler[19] souligne "qu'il n'y a pas de phénomène révolutionnaire sans au moins un embryon d'idéologie, qui lui donne un sens et lui sert de justification"[20]. Quant à l'idéologie du nationalisme, il propose la définition suivante: " un système de pensée fondé sur l'accentuation du sentiment d'attachement à sa communauté d'origine. Il se distingue donc du sentiment d'attachement lui-même, que l'on peut appeler patriotisme"[21]. Or, le point faible du FLN/ALN, selon Ahmed Ben Bella,[22] se manifeste dans le fait qu'il ne comportait ni programme ni doctrine . "La révolution algérienne avait été une révolution sans idéologie: lacune qui, en temps de guerre, avait permis une large union de tous contre la puissance coloniale, mais vide dangereux..."[23]. De même, Hocine Aït Ahmed[24] affirme “qu’il y a une crise idéologique dans notre pays. Les Algériens s'interrogent sur le sens des mots, sur l'avenir de la révolution, ils entendent des déclarations nombreuses et souvent contradictoires"[25]. Le résultat fut que "l’objet de société est resté vague, résumé superficiellement en des projets de socialisation et de nationalisation où le rôle politique et sociale des classes n'est pas abordé"[26]. Quant à Gérard Chaliand, "le déclenchement de l'insurrection, cependant, n'était ni l'expression d'un appareil politique homogène, ni sous-tendue par une théorie révolutionnaire. Le 1er novembre est un acte de refus à l'égard de la colonisation, sa perspective est l'indépendance"[27]
C'est dans ce sens que l'objectif principal fixé par le FLN/ALN à ses actions contre l'ordre colonial est l'indépendance nationale. Le contenu de celle-ci défini négativement l’antithèse du système de domination instauré par le pouvoir colonial.[28]
Toutefois, l'absence d'une idéologie, a poussé certains auteurs d'accuser le FLN/ALN du populisme. Mohamed Harbi[29], montre que "si l'on entend par populisme un mode d'exercice du pouvoir fondé sur la négation du conflit social et la manipulation plébiscitaire, à ce moment-là, il s'agit essentiellement d'une conception qu'on peut appliquer au FLN, mouvement intégrant, lui, différents nationalismes et différentes sortes de populismes"[30]. Il signale, par contre, la forte présence de l'Arabo-islamisme au sein de la révolution "l'accent est mis unilatéralement sur les particularités linguistiques et culturelles de l'Algérie...l'arabisme est à la fois un retour aux sources de la morale ancestrale, une revalorisation du passé et une recherche d'alliances dans le monde arabe, pour faire face à l'isolement du mouvement nationaliste. Tandis que l'islam est considéré comme le fondement de la personnalité et un facteur d'intégration et d'unité des Algériens. C'est un substitut de la nationalité. Ces conceptions forment la voie à la recherche d'une nouvelle identité culturelle et empêchent la remise en cause des contraintes sociales, familiales et morales de l'ancienne société"[31].
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
L'application du modèle Tillien sur la révolution algérienne nous a montré l’existence des trois causes immédiates pour avoir une situation révolutionnaire, notamment la participation quasi-totale des algériens dans la guerre de libération, et l'apparition d'une élite solide radicale qui avait un projet révolutionnaire clair (la libération de l'Algérie). Néanmoins, elle n'avait pas une idéologie cohérente pour la phase post-indépendance.
Quant au résultat révolutionnaire, il s'est manifesté par l'usage des révolutionnaires de la force armée, une armée très puissante (plus que 100.000 soldats et officiers), d'où la domination des militaires, à leurs tête l'Etat-major, sur le processus libérateur, et la conquête du pouvoir par la force au nom de la faction la plus radicale et la plus organisée dans la révolution. Ces militaires issus du milieu paysan, étaient imprégnés d'une idéologie socialiste influencée par le modèle Nasserien en Egypte, et les expériences socialistes en général. Ils restaient par ailleurs attachés à une culture arabo-islamique et croyaient à une Algérie arabe musulmane socialiste engagée dans la voie tiers-mondiste.
Toutefois, la révolution algérienne se distingue des autres révolutions par l'absence d'une idéologie et d'un programme politique répondant à la question, quelle société après l'indépendance, l'absence remarquable du chef charismatique de la révolution. Elle était une révolution sans "Leader" . Le slogan demeurait, "il n’y a qu'un seul chef, c'est le peuple". Mais dès le coup d'Etat de 19 juin 1965, Boumedienne tentera d'occuper ce poste vacant en s'appuyant sur son appareil loyal: l’armée.
[1]- Par contre, les deux voisins de l'Algérie , la Tunisie et le Maroc, n'ont jamais valorisé l'acte révolutionnaire et l'usage massif de la violence, ce qui va conduire après l'indépendance à deux catégories de régimes, les uns "modérés" (libéraux: Tunisie et Maroc), l' autre "radical" (socialiste: l'Algérie).
[2]- La guerre sainte en Islam.
[3]- Abbassi Madani, l'actuel chef du Front Islamique du Salut (FIS), défend la thèse que la révolution algérienne est une révolution islamique confisquée par les communistes. Ce qui n'est pas -à nos yeux- le cas. Car l'Islam de la révolution algérienne se situe dans l'Islam traditionnel, celui d' El-Amir Abdelkader et ces successeurs., et non point par exemple de celui des frères musulmans égyptiens.
[4]- Slimane Chikh, L'Algérie en Armes, op, cit, p224.
[5]- “Bulletin de naissanœ”,EI-Moudjahid, n° 1.
[6]- Ferhat Abbas, premier et deuxième président du Gouvernement provisoire de la république algérienne, (1958/1961).
[7]- Ferhat Abbas, l'indépendance confisquée, p22.
[8]- Mohamed Lebjaoui, vérités sur la révolution algérienne, Gallimard, Paris, 1970, p.237.
[9]- Monique Gadant, Islam et Nationalisme en Algérie, L'Harmattant, Paris, 1984, p33.
[10]- Slimane Chikh, L'Algérie en Armes, op, cit, p8.
[11]- Franz Fanon ., Les damnés de la terre, op. cit., p. 47.
[12]- Résistance Algérienne, n° 3, 10-20 juin 1957, p . 3 .
[13]- "Le fascisme ne sauvera pas le colonialisme français en Algérie", El Moudjahid, n° 33, 8 décembre 1958.
[14]- Jean Baechler, Les phénomènes révolutionnaires, op, cit, p128.
[15]- Ibid., pp.149-150.
[16]- Hugh Roberts, "Thirty years after the revolution", op, cit.
[17]- Mohamed, Harbi , Le FLN mirage et réalité, op, cit, p325.
[18]- Slimane Chikh, L'Algérie en Armes, op, cit, p.
[19]- Il cite sept différents types d'idéologies. le Conservatisme, le Théocratisme, le Nationalisme, le Socialisme, le Fascisme, le Libéralisme, et l'Anarchisme. Pour notre sujet, c'est le Nationalisme qui nous intéresse, Jean Baechler, Les phénomènes révolutionnaires, Collection SUP, PUF, Paris 1970, pp. 131-143.
[20]- Ibid., p.131.
[21]- Ibid., p134.
[22]- Un des chefs historiques de la révolution algérienne et premier président de la république après l'indépendance (1962 / 1965).
[23]- Robert Merle, Ahmed Ben Bella, Gallimard, Paris, 1965, p. 135.
[24]- Un des chefs historiques de la révolution.
[25]- Hocine Aït Ahmed, La guerre et l'après guerre, Les éditions de Minuit, Paris, 1964, p.170.
[26]- Monique Gadant, Islam et Nationalisme en Algérie, op, cit, p23.
[27]- Gérard Chaliand , Mythes révolutionnaires du tiers monde, Le Seuil, Paris, 1979, p108.
[28]- Slimane Chikh , L'Algérie sans armes, op, cit, p
[29]- Historien et politologue algérien, participant actif dans la révolution, homme d'Etat avec Ben Bella, puis opposant du régime de Boumediene et ses successeurs
[30]- Mohamed Harbi, "Violence, Nationalisme, Islamisme", Les temps modernes, 50ème année, Janvier-Février, p31.
[31]- Mohamed Harbi, Le FLN, mirage et réalité, des origines à la prise du pouvoir (1945/1962), Les éditions de Jeune Afrique, paris, 1985, pp,17-18.
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