lundi 16 mars 2009

L'armée algérienne 1954/1994: Mutations internes5

CHAPITRE (4): L’EPOQUE BOUMEDIENNE


Par Riadh Sidaoui

Le 19 juin 1965 marque la dernière étape où l’armée prendra définitivement tout le pouvoir à Alger. Boumedienne est le chef charismatique de cette armée, entouré par des jeunes officiers disciplinés et fidèles à leur chef. Dès son coup- d’Etat, Boumedienne constitua le conseil de la révolution, formé en majorité des officiers et quelques civils ne jouissant pas du pouvoir concret. Le slogan justifiant ce coup -d'Etat selon Boumedienne est que: "le pouvoir doit revenir à ceux qui savent diriger les hommes dans le combat".[1]

Pour arriver à ses fins, il a forgé pendant la guerre de libération un clan au sein de l'ALN qui était connu par "le clan d'Oujda". En 1956, Boumedienne était déjà le chef de la wilaya 5, il a beaucoup recruté chez les jeunes lycéens, fils des algériens installés à Oujda. De plus, il savait qu'une armée de libération, c'est aussi une organisation et une logistique stricte, ce qui implique la nomination de contrôleurs qui savent lire, écrire et rédiger un rapport. C'est pour cela qu'il a confié de lourdes responsabilités à des adolescents qui deviendront célèbres après l'indépendance, et que la presse internationale popularisera comme "le groupe d'Oujda", y incluant curieusement:

- Kaïd Ahmed , un ancien militant de l'UDMA, qui n'a en commun avec eux que le fait d'être né à Tiaret en 1921, dans l'ouest.

- Abdelaziz Bouteflika, né en 1938 à Tlemcen, deviendra plus tard ministre des Affaires étrangères, il a l'air d'un enfant lorsque, à dix-huit ans, il "contrôle" de vieux maquisards illettrés de cinquante ans.

- Belkacem Chérif, qu'on appelle "Djamel", est né en 1933 (25 ans) à Oujda, mais sa famille est constantinoise.

- Ahmed Medghri, dit "Si Hocine" né en 1934 (24 ans) à Saïda.[2]

- Houari Boumedienne, son vrai nom est Mohamed Ben Ibrahim Boukharrouba, né le 23 août 1923 dans un petit village près de "Guelma" située à l'est algérien. Il se distingue de la plus part des autres chefs militaires et politiques par sa culture arabophone (il a suivi des études aux universités islamiques d'Ezeitouna à Tunis et ElAzhar au Caire), par ses origines paysannes et par la pauvreté de sa famille. Il fut le protégé de Boussouf, de Bentobbal, et de Abbas Ferhat qui le qualifie à cette époque comme "un bon musulman et un bon patriote, et surtout un grand travailleur, qui savait tirer le maximum de ses collaborateurs"[3]. Quand il fut nommé le chef d'état-major en 1960 et obtint le droit de choisir lui-même ses collaborateurs, il forma des bataillons qui seront l'embryon de la future Armée nationale populaire. Il échelonna ces nouvelles unités tout au long de la frontière algéro-tunisienne: vingt mille hommes dotés d'un armement lourd, ce qu'on appellera “l’armée des frontières"[4].

Le chef charismatique du "groupe d'Oujda" a souvent répété à ses amis "nous devons être comme une plaque d'acier". Il exhortait les anciens de l'état-major de l'armée de l'extérieur (frontière marocaine) à maintenir leur sens du devoir, de la discipline et de la solidarité face aux ruses, aux ambitions souvent contradictoires des anciens chefs de wilayas de l'armée de l'intérieur et aux intrigues des rares "politiques" qui ont survécu à sept ans de guerre et cinq ans d'indépendance.[5]

C'est ainsi que le désordre qui régnait après les premières années de l'indépendance a permis à l’armée, seule institution organisée, de conquérir le pouvoir.

Conscient du danger permanent d'une armée forte, Boumedienne occupa le poste de ministre de la défense de 1962 jusqu'à sa mort en 1978, et il tenta une restructuration de l'armée en faveur de son pouvoir personnel.

4.1. L’ECARTEMENT SUCCESSIF DES CHEFS HISTORIQUES

Etant donné le fait que Boumedienne représentait la classe des paysans, des jeunes, arabophones, socialistes, il écartait au fur et à mesure tous ceux qui avait participé à la révolution, et qui n'avaient pas les mêmes idées que son équipe. A ce stade, il a tenté de donner une image idéologique à la révolution et aux FLN/ANP en instaurant définitivement le choix socialiste pour l'Algérie.

Nous remarquons aussi, à cette époque, la disparition progressive de l'ancienne et première génération de la révolution pour laisser la place à une autre nouvelle ayant rallié la révolution dans ces dernières années. C'est ainsi qu'une nouvelle génération des technocrates, souvent, diplômés en France et connus par les officiers de l'armée française. De même, les ex-officiers de l'ALN quittèrent leurs postes dans l’armée pour des raisons politiques ou techniques. Les héros de la guerre des guérillas, selon Boumedienne, ne maîtrisaient pas les techniques et les sciences d'une armée moderne classique. Alors qu'une armée pareille avait besoin des experts, des savants et non des révolutionnaires politisés. Et pour relever le niveau général de l’armée, constituée essentiellement d'anciens "maquisards" souvent analphabètes, de grandes campagnes publicitaires furent organisées en vue de recrutement massif de jeunes bacheliers. Outre les écoles des "Cadets de la révolution"[6] qui prenaient en charge des enfants dès les classes primaires, deux grandes écoles militaires virent le jour: l'Académie interarmes de Cherchell et l'E.N.T. de Borj-el-Bahri. Mais cependant, Boumedienne favorise les officiers de l'armée française[7].

LES OFFICIERS DE L'ARMEE FRANCAISE:

Le problème des officiers de l'armée française est posé au cours du congrès du FLN le 17 avril 1964. Dans ce congrès, Boumedienne, en tant que ministre de la défense, fut exposé à plusieurs attaques. On lui reprocha, notamment, d'avoir conservé dans l'armée deux cents officiers ou sous-officiers venus de l'armée française, dont certains étaient ses proches collaborateurs, comme son directeur de cabinet, le futur colonel Chabou, qui deviendra secrétaire général du ministère de la défense et dirigea de ce fait l'ANP... En se défendant, Boumedienne réplique à 3 heures du matin le 20 avril: "Je ne vois pas la différence entre un facteur, un fonctionnaire des contributions et un officier. Avant 1954, tout le monde avait besoin d'un emploi, et je ne vois pas pourquoi j'aurais refusé l'apport de ceux qui avaient une compétence militaire pour former nos combattants". Il ajouta "l'important, c'est qu'un jour ces officiers aient décidé de faire leur devoir". Enfin, il s'interroge "l'Algérie avait-elle tant de cadres pour se passer de ceux qui avaient une compétence?".[8]

En fait, le recours aux anciens de l'armée française ne plaît pas toujours aux vieux maquisards. Mais, Boumedienne ne leur donne ni responsabilité politique ni commandement d'une wilaya. Sa réponse fut la suivante: "Avons nous des académies militaires pour nous passer d'eux?". Et il en fait des instructeurs ou leur confie la direction des bureaux techniques.[9] En réalité, ils ont occupé des postes très sensibles au sein de l'armée, comme Slimane Hofman, le patron des blindés, ancien capitaine d'Indo-chine, et Abdelkader Chabou, le spécialiste de la logistique. Boumedienne répond toujours, "ils sont restés sur ordre, nous avons besoin d'eux, ils ont fait leur devoir."[10]

Boumedienne s'est lancé dans cette démarche sans savoir que plus tard, après sa mort, la structure de l’armée prendrait des autres orientations contradictoires à ses idées révolutionnaires.

4.2. LE CONSEIL DE LA REVOLUTION /ARMEE: DOMINATION TOTALE DE LA SCENE POLITIQUE

Boumedienne désigna un "conseil de la révolution" de 25 membres (dont douze colonels)[11]. En même temps, Boumedienne neutralisait les anciens chefs de maquis en les compromettant dans des affaires commerciales et autres[12].

Le pouvoir est, à partir du 19 juin, exercé par le conseil de la révolution. "Dépositaire de l'autorité souveraine", c'est lui qui, à titre provisoire, définit la politique intérieure et extérieure et fixe l’orientation politique du pays. En outre, il contrôle le parti, il exerce les pouvoirs dévolus dans la constitution de 1963 aux organes élus du peuple . C'est à dire la présidence de la république et l'assemblée... le conseil de la révolution nomme un secrétariat exécutif du FLN qui n'est pas un organe de décisions, mais de préparation et d'exécution des décisions prises par le conseil.[13]

L'éclatement de ce conseil a commencé très tôt. En 1966, les deux civils du conseil, A. Mehsas et B.Boumeza, s'enfuient à Paris d'où ils dénoncent le régime en le qualifiant comme "une caste privée de soutien populaire". Deux ans plus tard, à la suite de la tentative d'un coup-d'Etat de Tahar Zbiri, les anciens chefs de Wilaya (Si Hassan, Mohand oueld-Elhadj, Salah Boubnider, Si Othman) ne sont plus conviés aux réunions du conseil. Dix ans après le 19 juin, le conseil de la révolution ne compte qu'une dizaine de membres actifs.[14] A la mort de Boumedienne à la fin de l'année 1978, ils ne sont que huit. Ces disparitions sont mystérieuses. Les rumeurs accusent la sécurité militaire d'être responsable. A ce sujet, le journaliste français Yves Cuan écrit "il y a beaucoup d'accidents de voitures, d'hélicoptères, de départs pour l'exil au cours des treize dernières années. Sabotages ou accidents, la mort du brillant colonel Chabou à bord de son hélicoptère? Suicide ou meurtre dans une baignoire, la mort de Si Houcine, devenu le ministre de l'intérieur Ahmed Medghri, l'ami le plus proche de Boumedienne? Et tant d'autres dont la disparition a fait quelques lignes dans les journaux... L'Algérie indépendante née dans la clandestinité demeure une société secrète".[15]

Dans cette époque, le FLN, en tant que parti politique, perdait toute influence, " avec le renversement du président Ahmed Ben Bella, en juin 1965, son prestige se trouva de nouveau considérablement réduit. Le colonel Boumedienne, qui prit les rênes du pouvoirs, l'écarta de toute les décisions politiques d'importance, avant de le qualifier, non sans mépris, de "corps sans âme". De parti d'avant-garde impulsant la révolution, il devint brusquement "un appareil" confié à Kaïd AHMED...Malgré les déconsidérations qui le frappèrent, le FLN n'en resta pas moins un instrument entre les mains du pouvoir de Boumedienne et des militaires qui le sollicitaient... ".[16]

De même, pour Abdelkader Yafsah, " l'Algérie de 1954 à 1989, a vécu théoriquement sous le régime du parti unique. Dans les faits -et malgré les habillages institutionnels et idéologiques- l’armée demeurait l'instance déterminante, sinon la seule source du pouvoir politique. "[17]

Avec l'installation définitive des militaires au pouvoir en 1965, "la culture militaire acquiert une position hégémonique, considérée à la fois comme un bagage national et un acquit historique. Elle devient culture dominante, où l'on peut discerner trinité d’idées forces: la communauté, la justice sociale et la nation."[18]

Toutefois, il convient de préciser que l’armée algérienne jouissait encore d'une légitimité historique, celle de la guerre de libération et d'un consensus qui n'a jamais interdit aux militaires de jouer un rôle politique.

4.3. L'A.N.P. ENGAGEE DANS LES PROJETS DU DEVELOPPEMENT

Dès sa prise de fonction comme chef de l'Etat, le colonel Houari Boumédienne positionna l’armée:

"La question que l'on pose maintenant est de savoir si nous pouvons parler de socialisme et ignorer l’armée? (...) Personnellement, je suis convaincu, et ma conviction est fondée sur une analyse objective et historique, que c'est une grande erreur que de penser à l'édification du socialisme et la mise en pratique des solutions en ignorant le rôle des forces armées".[19]

L’armée va être, alors, liée à tous les symboles de l'effort de développement algérien de 1967 à 1978. Ainsi les militaires vont être sur le terrain pour la construction de la transsaharienne.[20] C'est également à eux que fut la création verte.

Les militaires participèrent également à la révolution agraire. Ainsi, au regard des paysans, c'est l’armée algérienne qui érigea les villages agricoles.[21]

Boumedienne déclarait " Nous allons promouvoir tous ces cadres qui ont prouvé l’engagement un peu partout dans le pays. Ce que nous demandons aujourd'hui aux cadres, c'est la compétence, l'intégrité et l'engagement dans le processus d'édification du socialisme ".[22]

4.3.1. LE CHOIX SOCIALISTE

Dès 19 juin 1965, Boumedienne confirme le choix socialiste. En choisissant la voie socialiste, il était influencé, ainsi que ses partisans, par la conjoncture internationale. Ainsi, ce sont les pays communistes qui ont offert leur soutien technique pour mettre en ouvre les programmes socialistes de l’Algérie indépendante. De même, les relations étroites avec des pays socialistes du tiers monde, notamment l’Egypte nasserienne, ont encouragé et soutenu les dirigeants algériens dans ce choix.

En outre, l'appartenance du nouveau président de la république à la classe paysanne, sa conviction socialiste et sa victoire politique sur ses adversaires libéraux ont déterminé son choix. Il se lance dans la mise en oeuvre et commence par la réforme puis la révolution agraire en nationalisant les terres des ex-colons français et celles des algériens. Sur le plan industriel, il choisit l'industrialisation lourde en profitant de la rente pétrolière.

4.3.2. L’INDUSTRIE INDUSTRIALISANTE

Avec Boumedienne, l’effort essentiel du pouvoir a été axé sur deux objectifs : d’une part, l’exploitation des hydrocarbures et la recherche de nouveaux marchés; d’autre part, l’industrialisation ou, plus précisément, la mise en place d’une industrie lourde, grâce aux ressources tirées du sou-sol et aux concours extérieurs.

Une série des mesures échelonnées entre 1966 et 1971 ont donné à l’Etat algérien le contrôle des activités bancaires, industrielles, minières et pétrolières. Le gouvernement confiant la gestion des biens nationalisés à des sociétés nationales, au nombre d’une cinquantaine, dont les plus importantes sont : La Sonatrach (Société nationale des hydrocarbures) et la S.N.S. (Société nationale de sidérurgie).[23]

Désormais, Boumedienne applique un vaste projet nommé “industrie industrialisante”. Ce projet est inspiré du modèle de l’économiste DESTANNE DE BERNIS[24]. L’idée croit que la rapidité de l’industrialisation dépend de la mise en oeuvre d’industries susceptibles d’accroître la productivité d’autres secteurs. Ces industries sont constituées par la sidérurgie, les industries mécaniques, la chimie et les industries élctro-mécaniques. Pour que les industries soient industrialisantes, elles doivent être capables d’entraîner l’économie et d’exercer des effets de propagation en direction des autres activités agro-industrielles et agricoles, du commerce extérieur, des biens de consommation, d’équipements ou de production.

L’accent est mis, alors, sur l’industrie. Ce choix qui a été fait et qu’on pourrait qualifier de technocratique, se réside dans le fait de solliciter les techniques les plus élaborées afin de mettre sur pied un secteur industriel moderne. Le but est de faire déboucher les produits algériens sur le marché international. La dépendance technologique accrue qui en résulte est une des conséquences de ce choix.

Sur le plan agricole, Boumedienne proclame la révolution agraire au printemps 1974. Celle-ci va toucher directement les sectaires fonciers, et dès le début de l'année, on ressent une agitation contre-révolutionnaire diffuse dans le pays. Boumedienne se demande alors comment rendre irréversible l'expérience algérienne?[25]

Faut-il signaler que la voie socialiste de Boumedienne, malgré ses succès et sa défense engagée en faveurs des classes pauvres, notamment la classe paysanne, a pratiqué une politique dictatoriale dont la fameuse sécurité militaire a joué un rôle répressif contre tous les opposants du socialisme de Boumedienne.

En fait, la sécurité militaire infiltra toutes les structures administratives et économiques. Des bureaux de sécurité et de prévoyance furent créés à tous les niveaux professionnels. Les agents chargés de ces bureaux eurent de grands pouvoirs. Ils participèrent aux conseils de direction des entreprises et des administrations. Ils siégeront même aux conseils scientifiques des universités. [26]

4.3.3. ARMEE / IDEOLOGIE:

Sur le plan idéologique, Boumedienne ne néglige jamais sa culture arabophone, fidèle à sa langue arabe et conscient de l'effet négatif d'une langue étrangère imposée par le colonisateur, il déclenche la campagne d'arabisation, Mohamed Salah Yahyaoui, le ministre de l'éducation la mit en oeuvre.

Selon Boumèdienne, la religion islamique comme la langue arabe sont des composantes essentielles de la personnalité algérienne "arabo-islamique", et il ne manque jamais d'inciter les cadres à travailler davantage en arabe. L'arabisation a enregistré en dix ans des progrès spectaculaires, et les adultes, dans les milieux francisés d'Alger, sont frappés que l'Arabe soit naturellement devenu la langue des enfants qui l'apprennent à l'école et n'utilisent qu'elle dans la vie quotidienne.[27]

Dans cette époque, on peut qualifier l'idéologie officielle de l'armée par un amalgame d'arabo-islamisme d'un côté et du socialisme spécifique de l'autre. Autrement dit, c'est une conciliation entre l'héritage du passé et les exigences de la modernisation.

CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE

Notre hypothèse de départ est bien vérifiée dans cette deuxième partie. On constate clairement le lien étroit entre l’origine sociale, l’idéologie du commandement de l’armée, incarné dans la personne de Boumèdienne, et le choix socialiste appliqué en Algérie. Cependant cette confirmation ne pourrait occulter un nouveau facteur entré dans le paysage de l’armée. En fait, les officiers de l’armée française sont venus des autres origines, n’ayant pas participé à la guerre de libération, n’ayant pas non plus une conviction socialiste, ils pourront, quand l’occasion le permettra, “trahir” les principes socialistes de l’armée et imposer des autres libéraux. Leur point fort réside dans leur domination progressive, en tant que technocrates, de cette institution.



[1]- Cité in Ania Francos et J.P.Séréni, op, cit, p.84.

[2]- Ibid., pp.69-71.

[3]- Ferhat Abbas, L'indépendance confisquée, Flammarion, Paris, 1984, p50.

[4]- Expression qui l'a toujours agacé. "C'est une trouvaille du 5e bureau français, s'est-il exclamé un jour devant un journaliste. Cité in Ania Francos et J.P. Séréni, op, cit, p.85.

[5]- Jacques Boetsch, "En fin seul", l'Express, No du 25/12/67.

[6]- Ces écoles furent créées après l'indépendance et se situent dans les villes suivantes: Koléa, Laghouat, Guelma, Tlemcen et Oran.

[7] - Ce sont des officiers algériens travaillant dans l'armée française, quelques uns parmi eux ont déserté pour lutter avec l'ALN à la fin des années 1958. Et des autres sont restés jusqu'à l'indépendance. Ces officiers étaient toujours méfiés par les officiers et les soldats de l'ALN, qui dévalorisent leurs professionnalisme militaire en faveur de la légitimité révolutionnaire historique.

[8] - Ania Francos et Jean Pierre Sereini, Un Algérien Nommé Boumedienne, op, cit. pp.153-154.

[9]- Idem, P. 87.

[10]- Yves Cuan, "La guerre de succession", L'Express, No: 25/11/1978.

[11]- Composé comme suit:

1- colonel Abid Said

2- colonel Belhouchet Abdallah

3- colonel Mohamed Ben Ahmed Abdelghani

4- colonel Bencherif Ahmed

5- colonel Bendjedid Chadli

6- Benhaddoy bouhadjar

7- Bensalem Abderrahmane

8- colonel Boubnider salah

9- Boudjenane Ahmed

10-Boumaza Bachir

11- Boutaflika Abdelaziz

12- Cherif Belkacem

13- colonel Draia Ahmed

14- Kaid Ahmed

15- colonel Khatib Youcef

16- Mahsas Ali

17- Medghri Ahmed

18- Mendjelli Ali

19- colonel Mohammedi said

20- colonel Mohand Ould Hadj

21- Moulay Abdelkader

22- soufi Salah

23- Taibi Larbi

24- colonel Yahiaoui Mohamed Salah

25- colonel Zbiri Tahar.

[12]- Ferhat Abbas, L'indépendance confisquée, op, cit, 105.

[13]- Ania Francos et Jean Pierre Sereini, Un Algérien nommé Boumedienne, op, cit, p.172.

[14]- Idem pp.176-177.

[15]- Yves Cuan, "La guerre de succession", l'Express, du 25/11/1978.

[16]- Ahmed ROUADJIA, "Du nationalisme du FLN à l'islamisme du FIS", Les temps modernes, op. cit., pp117-118.

[17]- Abdelkader YAFSAH, "Armée et politique, Les temps modernes, op. cit., p155.

[18]- Benjamin Stora, la gangrène et l'oubli, La Découverte, Paris, 1991, p227.

[19]- P.Balta et C.Rulleau, La stratégie de Boumedienne, Sindibad, Paris, 1978, p.128.

[20] -Dix mille soldat du service national ont participé à la construction de la transsaharienne . Louis Blin, L'Algérie du Sahara au Sahel, L'Harmattan, Paris, 1990, p.150.

[21]- Khadidja Abada, "La fin d'un mythe", Les Cahiers de l'Orient, op, cit, p.130.

[22]- Anias FRANCOS et J.P. SERENI, Un Algérien nommé BOUMEDIENNE, op. cit., p289.

[23] - Gérard Ghaliand et Juliette Minces, L’Algérie indépendante, op, cit, p103.

[24] - DE BERNIS, “Deux stratégies pour l’industrialisation du tiers monde : les industries industrialisantes “, Revue Tiers monde, Tome 12, No:42, juillet-septembre 1971.

[25]- Ibid., p280.

[26]- Khadidja Abada, "La fin d'un mythe", Les Cahiers de l'Orient, op, cit, p130.

[27]- Ibid., p362.

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